Les Onze Mille Verges

ou les amours d'un hospodar.

Guillaume Apollinaire

 

Bon et si on prenait ce texte au sérieux.

Il reste toujours voué aux enfers.

Dans l'enseignement, on n'en parle guère, oui, certes, il y aurait un texte à ne pas mettre entre toutes les mains,

Livre érotique français, c'est combien?

Sur le net, pas d'édition complète par Gallica, ni par le site officiel Apollinaire !!!

on en trouve des extraits sur de petits sites comme celui des cahiers d'outre rêves qui l'intègre à une réflexion ou sur des sites de charmes avec liens à d'autres sites pornos toutes catégories.

C'est poutant un acte d'écriture d'une modernité incroyable, encore plus à l'époque, ou tout de même on ne se répandait pas comme maintenant,

Apollinaire explore, remonte toutes les pulsions, les pratiques extrêmes, uro scato bdsm, comme on dit sur le net, mais le net a l'air pâle,

Il romance, cisèle, galope, pour la légèreté et la rapidité on pense à Calvino ?, il y a toutes les ambiances: joyeuses, poétiques, humoristiques, crades, héroïques,

Et si ce poète réglait un peu ses comptes avec le romanesque, sur ce quil fallait en attendre, ce roman qui cotoie la mécanique des désirs, et qui ne dit jamais, quand il dit ou dévoile, alors est-on encore dans le romanesque? c'est toute la question.

On pourrait dire encore qu'Apollinaire reprend à son compte l'esthétique réaliste, ses personnages sont situés, il y a beaucoup de détails de la vie quotidienne et des objets, en même temps humour et excès détruisent ce réalisme.

Curieux défi , Apollinaire défie le poétique, il se moque de la poésie, de la sienne comme celle des autres et en même temps il y réfère constamment, par des jeux de mots, par des poèmes tronqués, par des références à sa poétique, certains passages annoncent des poèmes à venir, poèmes de guerre à venir.

Paradoxalement cet opuscule érotique, pas très sérieux, rejoint cet horizon du poète prophète qu'Apollinaire revendique (et à mon avis , il faut le prendre au sérieux)

Ecrit juste avant la grande guerre,

la modernité va se déchaîner dans un instant,

corps torturés, éventrés, détruits par milliers millions,

la respectabilité se brise.

Passent les pulsions

"tandis que sous

Le pont de nos bras passe

Des éternels regards l'onde si lasse"

anton alain

 

Extrait du Chapitre 6

reprise et citation du site overdream auquel je renvoie, parce que je ne vais pas recopier tout le roman

Le Prince Mony Vibescu, hospodar roumain, est avec son valet de chambre français Cornaboeux en voyage en Sibérie pendant la guerre russo-japonaise. Ils arrivent dans Port-Arthur assiégée et vont ensemble au bordel.


- Où sont les Japonaises? demanda-t-il.
- C’est cinquante roubles de plus, déclara la sous-maîtresse en retroussant ses fortes moustaches, vous comprenez, c’est l’ennemi!
Mony paya et on fit entrer une vingtaine de mousmés dans leur costume national.
Le prince en choisit une qui était charmante et la sous-maîtresse fit entrer les deux couples dans un retiro aménagé dans un but foutatif.
La négresse qui s’appelait Cornélie et la mousmé qui répondait au nom délicat de Kilyému, c’est-à-dire : bouton de fleur du néflier du Japon, se déshabillèrent en chantant l’une en sabir tripolitain, l’autre en bitchlamar.
Mony et Cornabœux se déshabillèrent.
Le prince laissa, dans un coin, son valet de chambre et la négresse, et ne s’occupa plus que de Kilyému dont la beauté enfantine et grave à la fois l’enchantait.
Il l’embrassa tendrement et, de temps à autre, pendant cette belle nuit d’amour, on entendait le bruit du bombardement.
Des obus éclataient avec douceur. On eût dit qu’un prince oriental offrait un feu d’artifice en l’honneur de quelque princesse géorgienne et vierge.
Kilyému était petite mais très bien faite, son corps était jaune comme une pêche, ses seins petits et pointus étaient durs comme des balles de tennis. Les poils de son con étaient réunis en une petite touffe rêche et noire, on eût dit d’un pinceau mouillé.
Elle se mit sur le dos et ramenant ses cuisses sur son ventre, les genoux pliés, elle ouvrit ses jambes comme un livre.
Cette posture impossible à une Européenne étonna Mony.
Il en goûta bientôt les charmes. Son vit s’enfonça tout entier jusqu’aux couilles dans un con élastique qui, large d’abord, se resserra bientôt d’une façon étonnante.
Et cette petite fille qui semblait à peine nubile avait le casse-noisette. Mony s’en aperçut bien lorsque après les derniers soubresauts de volupté, il déchargea dans un vagin qui s’était follement resserré et qui tétait le vit jusqu’à la dernière goutte...
- Raconte-moi ton histoire, dit Mony à Kilyému tandis qu’on entendait dans le coin les hoquets cyniques de Cornabœux et de la négresse.
Kilyému s’assit:
- Je suis, dit-elle, la fille d’un joueur de sammisen, c’est une sorte de guitare, on en joue au théâtre. Mon père figurait le choeur et, jouant des airs tristes, récitait des histoires lyriques et cadencées dans une loge grillée de l’avant-scène.
Ma mère, la belle Pêche de Juillet, jouait les principaux rôles de ces longues pièces qu’affectionne la dramaturgie nipponne.
Je me souviens qu’on jouait Les Quarante-sept Roonins, La Belle Siguenaï ou bien Taïko.
Notre troupe allait de ville en ville, et cette nature admirable où j’ai grandi se représente toujours à ma mémoire dans les moments d’abandon amoureux. Je grimpais dans les matsous, Ces conifères géants; j’allais voir se baigner dans les rivières les beaux Samouraïs nus, dont la mentule énorme n’avait aucune signification pour moi, à cette époque, et je riais avec les servantes jolies et hilares qui venaient les essuyer.
Oh! faire l’amour dans mon pays toujours fleuri! Aimer un lutteur trapu sous des cerisiers roses et descendre des collines en s’embrassant!
Un matelot, en permission de la Compagnie du Nippon Josen Katsha et qui était mon cousin, me prit un jour ma virginité.
Mon père et ma mère jouaient Le Grand Voleur et la salle était comble. Mon cousin m’emmena promener. J’avais treize ans. Il avait voyagé en Europe et me racontait les merveilles d’un univers que j’ignorais. Il m’amena dans un jardin désert plein d’iris, de camélias rouge sombre, de lys jaunes et de lotos pareils à ma langue tant ils étaient joliment roses. Là, il m’embrassa et me demanda si j’avais fait l’amour, je lui dis que non. Alors, il défit mon kimono et me chatouilla les seins, cela me fit rire mais je devins très sérieuse lorsqu’il eut mis dans ma main un membre dur, gros et long.
- Que veux-tu en faire? lui demandai-je.
Sans me répondre, il me coucha, me mit les jambes à nu et me dardant sa langue dans la bouche, il pénétra ma virginité. J’eus la force de pousser un cri qui dut troubler les graminées et les beaux chrysanthèmes du grand jardin désert, mais aussitôt la volupté s’éveilla en moi.
Un armurier m’enleva ensuite, il était beau comme le Daïboux de Kamakoura, et il faut parler religieusement de sa verge qui semblait de bronze doré et qui était inépuisable. Tous les soirs avant l’amour je me croyais insatiable mais lorsque j’avais senti quinze fois la chaude semence s’épancher dans ma vulve, je devais lui offrir ma croupe lasse pour qu’il pût s’y satisfaire, ou lorsque j’étais trop fatiguée, je prenais son membre dans la bouche et le suçais jusqu’à ce qu’il m’ordonnât de cesser! Il se tua pour obéir aux prescriptions du Bushido, et en accomplissant cet acte chevaleresque me laissa seule et inconsolée.
Un Anglais de Yokohama me recueillit. Il sentait le cadavre comme tous les Européens, et longtemps je ne pus me faire à cette odeur. Aussi le suppliais-je de m’enculer pour ne pas voir devant moi sa face bestiale à favoris roux. Pourtant à la fin je m’habituai à lui et, comme il était sous ma domination, je le forçais à me lécher la vulve jusqu’à ce que sa langue, prise de crampe, ne pût plus remuer.
Une amie dont j’avais fait connaissance à Tokyo et que j’aimais à la folie venait me consoler.
Elle était jolie comme le printemps et il semblait que deux abeilles étaient toujours posées sur la pointe de ses seins. Nous nous satisfaisions avec un morceau de marbre jaune taillé par les deux bouts en forme de vit. Nous étions insatiables et, dans les bras l’une de l’autre, éperdues, écumantes et hurlantes, nous nous agitions furieusement comme deux chiens qui veulent ronger le même os.
L’Anglais un jour devint fou; il se croyait le Shogun et voulait enculer le Mikado.
On l’emmena et je fis la putain en compagnie de mon amie jusqu’au jour où je devins amoureuse d’un Allemand, grand, fort, imberbe, qui avait un grand vit -inépuisable. Il me battait et je l’embrassais en pleurant. A la fin, rouée de coups, il me faisait l’aumône de son vit et je jouissais comme une possédée en l’étreignant de toutes mes forces.
Un jour nous prîmes le bateau, il m’emmena à Shangaï et me vendit à une maquerelle. Puis il s’en alla, mon bel Egon, sans tourner la tête, me laissant désespérée, avec les femmes du bordel qui riaient de moi. Elles m’apprirent bien le métier, mais lorsque j’aurai beaucoup d’argent je m’en irai, en honnête femme, par le monde pour trouver mon Egon, sentir encore une fois son membre dans ma vulve
et mourir en pensant aux arbres roses du Japon.
La petite Japonaise, droite et sérieuse, s’en alla comme une ombre, laissant Mony, les larmes aux yeux, réfléchir à la fragilité des passions humaines
.


Editions, "J'ai lu", préface de Michel Décaudin


Je mettrai simplement en regard à ce texte, un poème de Calligrammes qui m'a toujours ému profondément, tellement il entremêle désir et mort, désir et vertige,

où l'on retrouve les mêmes images et pressentiments: bombardements, fête, seins, dévoilement orgiaque, mort, paradigme des roses

 

Fête

 

Feu d'artifice en acier

Qu'il est charmant cet éclairage

Artifice d'artificier

Mêler quelque grâce au courage

 

Deux fusants

Rose éclatement

Comme deux seins que l'on dégraphe

Tendent leurs bouts insolemment

IL SUT AIMER

quelle épitaphe

 

Un poète dans la forêt

Regarde avec indifférence

Son revolver au cran d'arrêt

Des roses mourir d'espérance

 

Il songe aux roses de Saadi

Et soudain sa tête se penche

Car une rose lui redit

La molle courbe d'une hanche

 

L'air est plein d'un terrible alcool

Filtré des étoiles mi-closes

Les obus caressent le mol

Parfum nocturne où tu reposes

Mortification des roses

 


sur Apollinaire , voir un des poèmes d' été sur ce site

 


 

Les Onze Mille Verges ou les Amours d'un Hospodar
Roman (1907) de Guillaume Apollinaire

(quatre premiers chapitres)

 

Chapitre premier

 

Bucarest est une belle ville où il semble que viennent se mêler l'Orient et l'Occident. On est encore en Europe si l'on prend garde seulement à la situation géographique ; mais on est déjà en Asie si l'on s'en rapporte à certaines mœurs du pays, aux Turcs, aux Serbes et autres races macédoniennes dont on aperçoit dans les rues de pittoresques spécimens. Pourtant c'est un pays latin, les soldats romains qui colonisèrent le pays avaient sans doute la pensée constamment tournée vers Rome, alors capitale du monde et chef lieu de toutes les élégances. Cette nostalgie occidentale s'est transmise à leurs descendants : les Roumains pensent sans cesse à une ville où le luxe est naturel, où la vie est joyeuse. Mais Rome est déchue de sa splendeur, la reine des cités a cédé sa couronne à Paris et quoi d'étonnant que, par un phénomène atavique, la pensée des Roumains soit toujours tournée vers Paris, qui a si bien remplacé Rome à la tête de l'univers !

De même que les autres Roumains, le beau prince Vibescu songeait à Paris, la Ville-lumière, où les femmes, toutes belles, ont toutes aussi la cuisse légère. Lorsqu'il était encore au collège de Bucarest, il lui suffisait de penser à une Parisienne, à la Parisienne, pour bander et être obligé de se branler lentement, avec béatitude. Plus tard, il avait déchargé dans maints cons et culs de délicieuses Roumaines. Mais il le sentait bien, il lui fallait une Parisienne.

Mony Vibescu était d'une famille très riche. Son arrière grand-père avait été hospodar, ce qui équivaut au titre de sous préfet en France. Mais cette dignité était transmise de nom à la famille, et le grand-père et le père de Mony avaient chacun porté le titre de hospodar. Mony Vibescu avait dû également porter ce titre en l'honneur de son aïeul.

Mais il avait lu assez de Romans français pour savoir se moquer des sous préfets : "Voyons, disait-il, n'est-ce pas ridicule de se faire dire sous préfet parce que votre aïeul l'a été ? C'est grotesque, tout simplement !" Et pour être moins grotesque, il avait remplacé le titre d'hospodar sous-préfet par celui de prince. "Voilà, s'écriait-il, un titre qui peut se transmettre par voie d'hérédité. Hospodar, c'est une fonction administrative, mais il est juste que ceux qui se sont distingués dans l'administration aient le droit de porter un titre. Je m'anoblis. Au fond, je suis un ancêtre. Mes enfants et mes petits enfants m'en sauront gré."

Le prince Vibescu était fort lié avec le vice-consul de Serbie : Brandi Fornoski qui, disait-on par la ville, enculait volontiers le charmant Mony. Un jour, le prince s'habilla correctement et se dirigea vers le vice-consulat de Serbie. Dans la rue, tous le regardaient et les femmes le dévisageaient en se disant : "comme il a l'air parisien !"

En effet, le prince Vibescu marchait comme on croit à Bucarest que marchent les Parisiens, c'est à dire à tout petits pas pressés et en tortillant le cul. C'est charmant ! et lorsqu'un homme marche ainsi à Bucarest, pas une femme ne lui résiste, fût-elle l'épouse du Premier ministre.

Arrivé devant la porte du vice consulat de Serbie, Mony pissa longuement contre la façade, puis il sonna. Un Albanais vêtu d'une fustanelle blanche vint lui ouvrir. Rapidement, le prince Vibescu monta au premier étage. Le vice-consul Brandi Fornoski était tout nu dans son salon. Couché sur un sofa moelleux, il bandait ferme ; près de lui se tenait Mira, une brune monténégrine qui lui chatouillait les couilles. Elle était nue également et, comme elle était penchée, sa position faisait ressortir un beau cul bien rebondi, brun et duveté, dont la fine peau était tendue à craquer. Entre les deux fesses s'allongeait la raie bien fendue et poilue de brun, on apercevait le trou prohibé rond comme une pastille. Au-dessous, les deux cuisses, nerveuses et longues, s'allongeaient, et comme sa position forçait Mira à les écarter, on pouvait voir le con, gras, épais, bien fendu et ombragé d'une épaisse crinière toute noire. Elle ne se dérangea pas lorsque entra Mony. Dans un autre coin, sur une chaise longue, deux jolies filles au gros cul se gougnottaient en poussant des petits "Ah" de volupté. Mony se débarrassa rapidement de ses vêtements, puis le vit en l'air, bien bandant, il se précipita sur les deux gougnottes en essayant de les séparer. Mais ses mains glissaient sur leurs corps moites et polis qui se lovaient comme des serpents. Alors voyant qu'elles écumaient de volupté, et furieux de ne pouvoir la partager, il se mit à claquer de sa main ouverte le gros cul blanc qui se tenait à sa portée. Comme cela semblait exciter considérablement la porteuse de ce gros cul, il se mit à taper de toutes ses forces, si bien que la douleur l'emportant sur la volupté, la jolie fille dont il avait rendu rose le joli cul blanc, se releva en colère en disant :

- Salop, prince des enculés, ne nous dérange pas, nous ne voulons pas de ton gros vit. Va donner ce sucre d'orge à Mira. Laisse nous nous aimer, N'est ce pas Zulmé ?

- Oui ! Toné! répondit l'autre jeune fille.

Le prince brandit son énorme vit en criant:

- Comment, jeunes salaudes, encore et toujours à vous passer la main dans le derrière ! Puis saisissant l'une d'entre elles, il voulut l'embrasser sur la bouche. C'était Toné, une jolie brune dont le corps tout blanc avait aux bons endroits, de jolis grains de beauté qui en rehaussaient la blancheur ; son visage était blanc également, et un grain de beauté sur la joue gauche rendait très piquante la mine de cette gracieuse fille. Sa poitrine était ornée de deux superbes tétons durs comme du marbre, cernés de bleu, surmontés de fraises rose tendre et dont celui de droite était joliment taché d'un grain de beauté placé là comme une mouche, une mouche assassine.

Mony Vibescu en la saisissant avait passé les mains sous son gros cul qui semblait un beau melon qui aurait poussé au soleil de minuit tant il était blanc et plein. Chacune de ses fesses semblait avoir été taillée dans un bloc de carrare sans défaut et les cuisses qui descendaient en dessous étaient rondes comme les colonnes d'un temple grec. Mais quelle différence! Les cuisses étaient tièdes et les fesses étaient froides, ce qui est un signe de bonne santé. La fessée les avait rendues un peu roses, si bien qu'on eût dit de ces fesses qu'elles étaient faites de crème mêlée de framboises. Cette vue excitait à la limite de l'excitation le pauvre Vibescu. Sa bouche suçait tour à tour les tétons fermes de Toné ou bien se posant sur la gorge ou sur l'épaule y laissait des suçons. Ses mains tenaient fermement ce gros cul ferme comme une pastèque dure et pulpeuse. Il palpait ces fesses royales et avait insinué l'index dans un trou du cul d'une étroitesse à ravir. Sa grosse pine qui bandait de plus en plus venait battre en brèche un charmant con de corail surmonté d'une toison d'un noir luisant. Elle lui criait en roumain : "Non, tu ne me le mettras pas !" et en même temps elle gigotait de ses jolies cuisses rondes et potelées. Le gros vit de Mony avait déjà de sa tête rouge et enflammée touché le réduit humide de Toné. Celle-ci se dégagea encore, mais en faisant ce mouvement elle lâcha un pet, non pas un pet vulgaire mais un pet au son cristallin qui provoqua chez elle un rire violent et nerveux. Sa résistance se relâcha, ses cuisses s'ouvrirent et le gros engin de Mony avait déjà caché sa tête dans le réduit lorsque Zulmé, l'amie de Toné et sa partenaire de gougnottage, se saisit brusquement des couilles de Mony et, les pressant dans sa petite main, lui causa une telle douleur que le vit fumant ressortit de son domicile au grand désappointement de Toné qui commençait déjà à remuer son gros cul sous sa fine taille.

Zulmé était une blonde dont l'épaisse chevelure lui tombait jusqu'aux talons. Elle était plus petite que Toné, mais sa sveltesse et sa grâce ne lui cédaient en rien. Ses yeux étaient noirs et cernés. Dès qu'elle eût lâché les couilles du prince, celui-ci se jeta sur elle en disant : "Eh bien ! tu vas payer pour Toné." Puis, happant un joli téton, il commença à en sucer la pointe. Zulmé se tordait. Pour se moquer de Mony elle faisait remuer et onduler son ventre au bas duquel dansait une délicieuse barbe blonde bien frisée. En même temps elle ramenait en haut un joli con qui fendait une belle motte rebondie. Entre les lèvres de ce con rose frétillait un clitoris assez long qui prouvait ses habitudes de tribadisme. Le vit du prince essayait en vain de pénétrer dans ce réduit. Enfin, il empoigna les fesses et allait pénétrer lorsque Toné, fachée d'avoir été frustrée de la décharge du superbe vit, se mit à chatouiller avec une plume de paon les talons du jeune homme. Il se mit à rire, à se tordre. La plume de paon le chatouillait toujours ; des talons elle était remontée aux cuisses, à l'aine, au vit qui débanda rapidement.

Les deux coquines, Toné et Zulmé, enchantées de leur farce, rirent un bon moment, puis, rouges et essoufflées, elles reprirent leur gougnottage en s'embrassant et se léchant devant le prince penaud et stupéfié. Leurs culs se haussaient en cadence, leurs poils se mêlaient, leurs dents claquaient l'une contre l'autre, les satins de leurs seins fermes et palpitants se froissaient mutuellement. Enfin, tordues et gémissant de volupté, elles se mouillèrent réciproquement, tandis que le prince recommençait à bander. Mais les voyant l'une et l'autre si lasses de leur gougnottage, il se tourna vers Mira qui tripotait toujours le vit du vice-consul. Vibescu s'approcha doucement et faisant passer son beau vit dans les grosses fesses de Mira, il l'insinua dans le con entrouvert et humide de la jeune fille qui, dès qu'elle eût senti la tête du nœud qui la pénétrait, donna un coup de cul qui fit pénétrer complètement l'engin. Puis elle continua ses mouvements désordonnés, tandis que d'une main le prince lui branlait le clitoris et que de l'autre il lui chatouillait les nichons.

Son mouvement de va-et-vient dans le con bien serré semblait causer un vif plaisir à Mira qui le prouvait par des cris de volupté. Le ventre de Vibescu venait frapper contre le cul de Mira et la fraîcheur du cul de Mira causait au prince une aussi agréable sensation que celle causée à la jeune fille par la chaleur de son ventre. Bientôt, les mouvements devinrent plus vifs, plus saccadés, le prince se pressait contre Mira qui haletait en serrant les fesses. Le prince la mordit à l'épaule et la tint comme ça. Elle criait :

- Ah ! c'est bon... reste... plus fort... plus fort... tiens, tiens, prends tout. Donne le moi, ton foutre... Donne-moi tout... Tiens... Tiens!... Tiens !

Et dans une décharge commune ils s'affalèrent et restèrent un moment anéantis. Toné et Zulmé enlacées sur la chaise longue les regardaient en riant. Le vice consul de Serbie avait allumé une mince cigarette de tabac d'Orient. Lorsque Mony se fut relevé, il lui dit :

- Maintenant, cher prince, à mon tour ; j'attendais ton arrivée et c'est tout juste si je me suis fait tripoter le vit par Mira, mais je t'ai reservé la jouissance. Viens, mon joli cœur, mon enculé chéri, viens ! que je te le mette.

Vibescu le regarda un moment puis, crachant sur le vit que lui présentait le vice-consul, il proféra ces paroles :

-J'en ai assez à la fin d'être enculé par toi, toute la ville en parle.

Mais le vice-consul s'était dressé, bandant, et avait saisi un revolver. Il en braqua le canon sur Mony qui, tremblant, lui tendit le derrière en balbutiant :

-Brandi, mon cher Brandi, tu sais que je t'aime, encule moi, encule moi.

Brandi en souriant fit pénétrer sa pine dans le trou élastique qui se trouvait entre les deux fesses du prince. Entré là, et tandis que les trois femmes le regardaient, il se démena comme un possédé en jurant :

-Nom de Dieu ! Je jouis, serre le cul, mon joli giton, serre, je jouis. Serre tes jolies fesses. Et les yeux hagards, les mains crispées sur les épaules délicates, il déchargea. Ensuite Mony se lava, se rhabilla et parti en disant qu'il reviendrait après dîner. Mais arrivé chez lui, il écrivit cette lettre :

"Mon cher Brandi,

"J'en ai assez d'être enculé par toi, j'en ai assez des femmes de Bucarest, j'en ai assez de dépenser ici ma fortune avec laquelle je serais si heureux à Paris. Avant deux heures je serais parti. J'espère m'y amuser énormément et je te dis adieu."

"Mony, prince Vibescu, Hospodar héréditaire."

Le prince cacheta la lettre, en écrivit une autre à son notaire où il le priait de liquider ses biens et de lui envoyer le tout à Paris dès qu'il saurait son adresse. Mony prit tout l'argent liquide qu'il possédait, soit 50 000 francs, et se dirigea vers la gare. Il mit ses deux lettres à la poste et prit l'Express-Orient pour Paris.

 

 

Chapitre second

- Mademoiselle, je ne vous ai pas plutôt aperçue que, fou d'amour, j'ai senti mes organes génitaux se tendre vers votre beauté souveraine et je me suis trouvé plus échauffé que si j'avais bu un verre de raki.

- Chez qui ? chez qui ?

- Je mets ma fortune et mon amour à vos pieds. Si je vous tenais dans un lit, vingt fois de suite je vous prouverais ma passion. Que les onze mille vierges ou même onze mille verges me châtient si je mens !

- Et comment !

-Mes sentiments ne sont pas mensongers. Je ne parle pas ainsi à toutes les femmes. Je ne suis pas un noceur.

- Et ta sœur !

Cette conversation s'échangeait sur le boulevard Malesherbes, un matin ensoleillé. Le mois de mai faisait renaître la nature et les pierrots parisiens piaillaient d'amour sur les arbres reverdis. Galamment, le prince Mony Vibescu tenait ces propos à une jolie fille svelte qui, vêtue avec élégance, descendait vers la Madeleine. Il la suivait avec peine tant elle marchait vite. Tout à coup, elle se retourna brusquement et éclata de rire :

-Aurez vous bientôt fini ; je n'ai pas le temps maintenant. Je vais voir une amie rue Duphot, mais si vous êtes prêt à entretenir deux femmes enragées de luxe et d'amour, si vous un homme enfin, par la fortune et la puissance copulative, venez avec moi.

Il redressa sa jolie taille en s'écriant :

- Je suis un prince Roumain, hospodar héréditaire.

- Et moi, dit-elle, je suis Culculine d'Ancône, j'ai dix-neuf ans, j'ai déjà vidé les couilles de dix hommes exceptionnels sous le rapport amoureux, et la bourse de quinze millionnaires.

Et devisant agréablement de diverses choses futiles ou troublantes, le prince et Culculine arrivèrent rue Duphot. Ils montèrent au moyen d'un ascenseur jusqu'à un premier étage.

-Le prince Mony Vibescu... Mon amie Alexine Mangetout.

La présentation fut fait très gravement par Culculine dans un boudoir luxueux décoré d'estampes japonaises obscènes.

Les deux amies s'embrassèrent en se passant des langues. Elles étaient grandes toutes deux, mais sans excès.

Culculine était brune, des yeux gris pétillants de malice, et un grain de beauté poilu ornait le bas de sa joue gauche. Son teint était mat, son sang affluait sous la peau, ses joues et son front se ridaient facilement attestant ses préoccupations d'argent et d'amour.

Alexine était blonde, de cette couleur tirant sur la cendre comme on ne la voit qu'à Paris. Sa carnation claire semblait transparente. Cette jolie fille apparaissait, dans son charmant déshabillé rose, aussi délicate et aussi mutine qu'une marquise friponne de l'avant-dernier siècle.

La connaissance fut bientôt nouée, et Alexine, qui avait eu un amant roumain alla chercher sa photographie dans la chambre à coucher. Le prince et Culculine l'y suivirent. Tous deux se précipitèrent sur elle et la déshabillèrent en riant. Son peignoir tomba, la laissant dans une chemise de batiste qui laissait voir un corps charmant, grassouillet, troué de fossettes aux bons endroits.

Mony et Culculine la renversèrent sur le lit et mirent à jour ses beaux tétons roses, gros et durs, dont Mony suça les pointes. Culculine se baissa et, relevant la chemise, découvrit des cuisses rondes et grosses qui se réunissaient sous le chat blond cendré comme les cheveux. Alexine, poussant des petits cris de volupté, ramena sur le lit ses petits pieds qui laissèrent échapper des mules dont le bruit sur le sol fut sec. Les jambes bien écartées, elle haussait le cul sous le léchage de son amie en crispant les mains autour du cou de Mony.

Le résultat ne fut pas long à se produire, ses fesses se serrèrent, ses ruades devinrent plus vives, elle déchargea en disant:

-Salauds, vous m'excitez, il faut me satisfaire!

-Il a promis de le faire vingt fois! dit Culculine et elle se déshabilla.

Le prince fit comme elle. Ils furent nus en même temps, et tandis qu'Alexine gisait pâmée sur le lit, ils purent admirer leurs corps réciproquement. Le gros cul de Culculinese balançait délicieusement sous une taille très fine et les grosses couilles de Mony se gonflaient sous un énorme vit dont Culculine s'empara.

-Mets le lui, dit-elle, tu me le feras après.

Le prince approcha son membre du con entrouvert d'Alexine qui tressaillit à cette approche:

-Tu me tues! cria-t-elle. Mais le vit pénétra jusqu'aux couilles et ressortit pour rentrer comme un piston. Culculine monta sur le lit et posa son chat noir sur la bouche d'Alexine, tandis que Mony lui léchait le troufignon. Alexine remuait son cul comme une enragée, elle mit un doigt dans le trou du cul de Mony qui banda plus fort sous cette caresse. Il ramena ses mains sous les fesses d'Alexine qui crispaient avec une force incroyable, serrant dans le con enflammé l'énorme vit qui pouvait à peine y remuer.

Bientôt l'agitation des trois personnages fut extrême, leur respiration devint haletante. Alexine déchargea trois fois, puis ce fut le tour de Culculine qui descendit aussitôt pour venir mordiller les couilles de Mony. Alexine se mit à crier comme une damnée et elle se tordit comme un serpent lorsque Mony lui lâcha dans le ventre son foutre roumain. Culculine l'arracha aussitôt du trou et sa bouche vint prendre la place du vit pour laper le sperme qui en coulait à gros bouillons. Alexine, pendant ce temps, avait pris en bouche le vit de Mony, qu'elle nettoya proprement en le faisant de nouveau bander.

Une minute après le prince se précipita sur Culculine, mais son vit resta à la porte chatouillant le clitoris. Il tenait dans sa bouche un des tétons de la jeune femme. Alexine les caressait tous les deux.

-Mets le moi, criait Culculine, je n'en peux plus.

Mais le vit était toujours au dehors. Elle déchargea deux fois et semblait désespérée lorsque le vit brusquement la pénétra jusqu'à la matrice, alors folle d'excitation et de volupté elle mordit Mony à l'oreille si fort que le morceau lui resta dans la bouche. Elle l'avala en criant de toutes ses forces et remuant le cul magistralement. Cette blessure, dont le sang coulait à flots, sembla exciter Mony car il se mit à remuer plus fort et ne quitta le con de Culculne qu'après y avoir déchargé trois fois, tandis qu'elle-même déchargeait dix fois.

Quand il déconna, tous deux s'aperçurent avec étonnement qu'Alexine avait disparu. Elle revint bientôt avec des produits pharmaceutiques destinés à panser Mony et un énorme fouet de cocher de fiacre.

- Je l'ai acheté cinquante francs, s'écria-t-elle, au cocher de l'urbaine 3269, et il va nous servir à faire rebander le Roumain. Laisse-le se panser l'oreille, ma Culculine, et faisons 69 pour nous exciter.

Pendant qu'il étanchait son sang, Mony assista à ce spectacle émoustillant: tête-bêche, Culculine et Alexine se glottinaient avec entrain. Le gros cul d'Alexine, blanc et potelé, se dandinait sur le visage de Culculine ; les langues longues comme des vits d'enfants, marchaient ferme, la bave et le foutre se mêlaient, les poils mouillés se collaient et des soupirs à fendre l'âme, s'ils n'avaient été des soupirs de volupté, s'élevaient du lit qui craquait et geignait sous l'agréable poids des jolies filles.

- Viens m'enculer ! cria Alexine.

Mais Mony perdait tant de sang qu'il n'avait plus envie de bander. Alexine se leva et saisissant le fouet du cocher de fiacre 3269, un superbe perpignan tout neuf, le brandit et cingla les fesses et le dos de Mony, qui sous cette nouvelle douleur oublia son oreille saignante et se mit à hurler. Mais Alexine, nue et semblable à une bacchante en délire, tapait toujours.

-Viens me fesser aussi ! cria-t-elle à Culculine dont les yeux flamboyaient et qui vint fesser à tour de bras le gros cul agité d'Alexine. Culculine fut bientôt aussi excitée.

-Fesse-moi, Mony! supplia-t-elle, et celui-ci qui s'habituait à la correction, bien que son corps fût saignant, se mit à fesser les belles fesses brunes qui s'ouvraient et se fermaient en cadence. Quand il se mit à bander, le sang coulait, non seulement de l'oreille, mais aussi de chaque marque laissée par le fouet cruel.

Alexine se retourna alors et présenta ses belles fesses rougies à l'énorme vit qui pénétra dans la rosette, tandis que l'empalée criait en agitant le cul et les tétons. Mais Culculine les sépara en riant. Les deux femmes reprirent leur gamahuchage, tandis que Mony, tout saignant et relogé jusqu'à la garde dans le cul d'Alexine, s'agitait avec une vigueur qui faisait terriblement jouir sa partenaire. Ses couilles se balançaient comme les cloches de Notre-Dame et venaient heurter le nez de Culculine. A un moment, le cul d'Alexine se serra avec une grande force à la base du gland de Mony qui ne put plus remuer. c'est ainsi qu'il déchargea à longs jets tétés par l'anus avide d'Alexine Mangetout.

Pendant ce temps, dans la rue la foule s'amassait autour du fiacre 3269 dont le cocher n'avait pas de fouet.

Un sergent de ville lui demanda ce qu'il en avait fait.

-Je l'ai vendu à une dame de la rue Duphot.

-Allez le racheter ou je vous fous une contravention.

-On y va, dit l'automédon, un Normand d'une force peu commune, et, après avoir pris des renseignements chez la concierge, il sonna au premier étage.

Alexine alla lui ouvrir à poil ; le cocher en eut un éblouissement et, comme elle se sauvait dans la chambre à coucher, il courut derrière, l'empoigna et lui mit en levrette un vit de taille respectable. Bientôt il déchargea en criant : "Tonnerre de Brest, Bordel de Dieu, Putain de salope !"

Alexine lui donnait des coups de cul, et déchargea en même temps que lui, pendant que Mony et Culculine se tordaient de rire. Le cocher, croyant qu'ils se moquaient de lui, se mit dans une colère terrible.

-Ah ! putains, maquereau, charogne, pourriture, choléra, vous vous foutez de moi ? Mon fouet, où est mon fouet ?

Et l'apercevant, il s'en saisit pour taper de toutes ses forces sur Mony, Alexine et Culculine dont les corps nus bondissaient sous les cinglées qui laissaient des marques saignantes. Puis il se mit à rebander et, sautant sur Mony, se mit à l'enculer.

La porte d'entrée était restée ouverte, et le sergeot, qui ne voyant pas revenir le cocher, était monté, pénétra à cet instant dans la chambre à coucher; il ne fut pas long à sortir son vit réglementaire. Il l'insinua dans le cul de Culculine qui gloussait comme une poule et frémissait au contact froid des boutons d'uniforme.

Alexine inoccupée prit le bâton blanc qui se balançait dans la gaine au côté du sergent de ville. Elle se l'introduisit dans le con, et bientôt cinq personnes se mirent à jouir effroyablement, tandis que le sang des blessures coulait sur les tapis, les draps et les meubles et pendant que dans la rue on emmenait en fourrière le fiacre abandonné 3269 dont le cheval péta tout au long du chemin qu'il parfuma de façon nauséabonde.

 

Chapitre troisième

Quelques jours après la séance que le cocher de fiacre 3269 et l'agent de police avaient achevée de façon si bizarre, le prince Vibescu était à peine remis de ses émotions. Les marques de la flagellation s'étaient cicatrisées et il était mollement étendu sur un sofa dans un salon du Grand-Hôtel. Il lisait pour s'exciter les faits divers du JOURNAL. Une histoire le passionnait. Le crime était épouvantable. Un plongeur de restaurant avait fait rôtir le cul d'un jeune marmiton, puis l'avait enculé tout chaud et saignant en mangeant les morceaux rôtis qui se détachaient du postérieur de l'éphèbe. Aux cris du Vatel en herbe, les voisins étaient accourus et on avait arrêté le sadique plongeur. L'histoire était racontée dans tous ses détails et le prince la savourait en se branlottant doucement la pine qu'il avait sortie.

A ce moment on frappa. Une femme de chambre accorte, fraîche et toute jolie avec son bonnet et son tablier, entra sur l'ordre du prince. Elle tenait une lettre et rougit en voyant la tenue débraillé de Mony qui se reculotta :

- Ne vous en allez pas, mademoiselle la jolie blonde, j'ai deux mots à vous dire. En même temps il ferma la porte et, saisissant la jolie Mariette par la taille, il l'embrassa goulûment sur la bouche. Elle se débattit d'abord serrant très fort les lèvres, mais bientôt, sous l'étreinte, elle commença à s'abandonner, puis sa bouche s'ouvrit. La langue du prince y pénétra aussitôt mordue par Mariette dont la langue mobile vint chatouiller l'extrémité de celle de Mony.

D'une main, le jeune homme entourait sa taille, de l'autre, il relevait ses jupes. Elle ne portait pas de pantalon. Sa main fut rapidement entre deux cuisses grosses et rondes qu'on ne lui eût pas supposées car elle était grande et mince. Elle avait un con très poilu. Elle était très chaude et la main fut bientôt à l'intérieur d'une fente humide, tandis que Mariette s'abandonnait en avançant le ventre. Sa main à elle errait sur la braguette de Mony qu'elle arriva à déboutonner. Elle en sortit le superbe boute-joie qu'elle n'avait fait qu'apercevoir en entrant. Ils se branlaient doucement ; lui, lui pinçant le clitoris ; elle, pressant son pouce sur le méat du vit. Il la poussa sur le sofa où elle tomba assise. Il lui releva les jambes et se les mit sur les épaules, tandis qu'elle se dégrafait pour faire jaillir deux superbes tétons bandants qu'il se mit à sucer tour à tour en faisant pénétrer dans le con sa pine brûlante. Bientôt, elle se mit à crier :

- c'est bon, c'est bon... comme tu le fais bien...

Alors elle donna des coups de cul désordonnés, puis il la sentit décharger en disant :

- Tiens, je jouis... tiens... prends tout.

Aussitôt après, elle lui empoigna brusquement la pine en disant :

- Assez pour ici.

Elle la sortit du con et se l'entra dans un autre trou tout rond, placé un peu plus bas, comme un œil de cyclope entre deux globes charnus, blancs et frais. La pine, lubrifiée par le foutre féminin, pénétra facilement et, après avoir culeté vivement, le prince lâcha tout son sperme dans le cul de la jolie femme de chambre. Ensuite il entendit sa pine qui fit : "floc", comme quand on débouche une bouteille et sur le bout il y avait encore du foutre mêlé d'un peu de merde. A ce moment, on sonna dans le corridor et Mariette dit : "Il faut que j'aille voir". Et elle se sauva après avoir embrassé Mony qui lui mit deux louis dans la main. Dès qu'elle fut sortie, il se lava la queue, puis décacheta la lettre qui contenait ceci :

"Mon beau Roumain,

"Que deviens2 tu ? Tu dois être remis de tes fatigues. Mais souviens-toi de ce que tu m'as dit : si je ne fais pas l'amour vingt fois de suite, que onze mille verges me châtient. Tu ne l'as pas fait vingt fois, tant pis pour toi. "L'autre jour tu as été reçu dans le foutoir d'Alexine, rue Duphot. Mais maintenant que nous te connaissons, tu peux venir chez moi. Chez Alexine, ce n'est pas possible. Elle ne peut même pas me recevoir, moi. c'est pour ça qu'elle a un foutoir. Son sénateur est trop jaloux. Moi, je m'en fous ; mon amant est explorateur, il est en train d'enfiler des perles avec des négresses de la Côte d'Ivoire. Tu peux venir chez moi, 214, rue de Prony. Nous t'attendons à quatre heures." Culculine d'Ancône.

Sitôt qu'il eût lu cette lettre, le prince regarda l'heure. Il était onze heures du matin. Il sonna pour faire monter le masseur qui la massa, et l'encula proprement. Cette séance le vivifia. Il prit un bain t il se sentit frais et dispos en sonnant pour le coiffeur qui le coiffa et l'encula artistiquement. Le pédicure-manucure monta ensuite. Il lui fit les ongles et l'encula vigoureusement. Alors le prince se sentit tout à fait à son aise. Il descendit sur les boulevards, déjeuna copieusement, puis prit un fiacre qui le mena rue de Prony. C'était un petit hôtel, tout entier habité par Culculine. Une vieille bonne l'introduisit. Cette habitation était meublée avec un goût exquis. On le fit entrer de suite dans une chambre à coucher dont le lit très bas et en cuivre était très large. Le parquet était recouvert de peaux de bêtes qui étouffaient le bruit des pas. Le prince se déshabilla rapidement et il était tout nu lorsqu'entrèrent Alexine et Culculine dans des déshabillés ravissants. Elles se mirent à rire et l'embrassèrent. Il commença par s'asseoir, puis prit les deux jeunes femmes chacune sur une de ses jambes, mais en relevant leur jupon de façon qu'elles restaient décemment habillées et qu'il sentait leurs culs nus sur ses cuisses. Puis il se mit à les branler chacune d'une main, tandis qu'elles lui chatouillaient le vit. Quand il les sentit bien excitées, il leur dit :

-Maintenant nous allons faire la classe.
Il les fit asseoir sur une chaise en face de lui, et après avoir réfléchi un instant, leur dit:

- Mesdemoiselles, je viens de sentir que vous n'avez pas de pantalon. Vous devriez avoir honte. Allez vite en mettre un.

Quand elles revinrent, il commença la classe.
- Mademoiselle Alexine Mangetout, comment s'appelle le roi d'Italie?
- Si tu crois que ça m'occupe, je n'en sais rien, dit Alexine.
- Allez vous mettre sur le lit, cria le professeur.

Il la fit mettre sur le lit à genoux et le dos tourné, lui fit relever ses jupes et écarter la fente du pantalon d'où émèrgèrent les globes éclatants de blancheur des fesses. Alors il se mit à taper dessus du plat de la main; bientôt le postérieur commença à rougir. Cela excitait Alexine qui faisait beau cul, mais bientôt le prince lui-même n'y tint plus. Passant ses mains autour du buste de la jeune femme, il lui empoigna ses tétons sous le peignoir, puis, faisant descendre une main, il lui chatouilla le clitoris et sentit que son con était tout mouillé.Ses mains à elle n'étaient pas inactives; elles avaient empoigné la pine du prince et l'avaient dirigée dans le sentier étroit de Sodome. Alexine se penchait de façon à ce que son cul ressortit mieux et pour faciliter l'entrée à la bite de Mony.

Bientôt le gland fut dedans, le reste suivit et les couilles venaient battre au bas des fesses de la jeune femme. Culculine qui s'embêtait se mit aussi sur le lit et lécha le con d'Alexine qui, fêtée des deux côtés, jouissait à en pleurer. Son corps secoué par la volupté se tordait comme si elle en souffrait. Il s'échappait de sa gorge des râles voluptueux. La grosse pine lui remplissait le cul et allant en avant, en arrière, venait heurter la membrane qui la séparait de la langue de Culculine qui recueillait le jus provoqué par ce passe-temps. Le ventre de Mony venait battre le cul d'Alexine. Bientôt le prince culeta plus fort. Il se mit à mordre le cou de la jeune femme. La pine s'enfla. Alexine ne put plus supporter tant de bonheur; elle s'affala sur la face de Culculine qui ne cessa pas de lécher, tandis que le prince la suivait dans sa chute, la pine dans le cul. Encore quelques coups de reins, puis Mony lâcha son foutre. Elle resta étendue sur le lit tandis que Mony allait se laver et que Culculine se levait pour pisser. Elle prit un seau, se mit debout dessus, les jambes écartées, releva son jupon et pissa copieusement, puis, pour souffler les dernières gouttes qui restaient dans les poils, elle lâcha un petit pet tendre et discret qui excita considérablement Mony.

-Chie-moi dans les mains, chie-moi dans les mains! s'écria-t-il.

Elle sourit; il se mit derrière elle, tandis qu'elle baissait un peu le cul et commençait à faire des efforts. Elle avait un petit pantalon de batiste transparente au travers duquel on apercevait ses belles cuisses nerveuses. Des bas noirs à jour lui montaient au dessus du genou et moulaient deux merveilleux mollets d'un galbe incomparable, ni trop gros ni trop maigres. Le cul ressortait dans cette position, admirablement encadré par la fente du pantalon. Mony regardait attentivement les fesses brunes et roses, duvetées, animées par un sang généreux. Il apercevait le bas de l'épine dorsale un peu saillante et en dessous, la raie culière commençait. D'abord large, puis s'étrécissant et devenant profonde au fur et a mesure que l'épaisseur des fesses augmentait; on arrivait ainsi jusqu'au troufignon brun et rond, tout plissé. Les efforts de la jeune femme eurent d'abord pour effet de dilater le trou du cul et de faire sortir un peu d'une peau lisse et rose qui se trouve à l'intérieur et ressemble à une lèvre retroussée.

- Chie donc ! criait Mony !

Bientôt apparut un petit bout de merde, pointu et insignifiant, qui montra la tête et rentra aussitôt dans sa caverne. Il reparut ensuite, suivi lentement et majestueusement par le reste du saucisson qui constituait un des plus beaux étrons qu'un gros intestin eût jamais produit.
La merde sortait onctueuse et ininterrompue, filée avec calme comme un câble de navire. Elle pendillait gracieusement entre les jolies fesses qui s'écartaient de plus en plus. Bientôt elle se balança plus fort. Le cul se dilata encore plus, se secoua un peu et la merde tomba, toute chaude et fumante, entre les mains de Mony qui se tendaient pour la recevoir. Alors il cria : "reste comme ça !" et, se penchant, il lui lécha bien le trou du cul en faisant rouler l'étron dans ses mains. Ensuite, il l'écrasa avec volupté, puis s'en enduisit tout le corps. Culculine se déshabillait pour faire comme Alexine qui s'était mise nue et montrait à Mony son gros cul transparent de blonde:

"Chie-moi dessus !", cria Mony à Alexine en s'étendant par terre. Elle s'accroupit sur lui, mais pas complètement. Il pouvait jouir du spectacle offert par son trou du cul. Les premiers efforts eurent pour résultat de faire sortir un peu du foutre que Mony y avait mis ; ensuite vint la merde, jaune et molle, qui tomba en plusieurs fois et, comme elle riait et se remuait, la merde tombait de côté et d'autre sur le corps de Mony qui eut bientôt le ventre orné de plusieurs de ces limaces odoriférantes.

Alexine avait pissé en même temps et le jet tout chaud, tombant sur la pine de Mony, avait réveillé ses esprits animaux. La quille commença à se soulever petit à petit en enflant jusqu'au moment où, arrivée à sa grosseur normale, le gland se tenait, rouge comme une grosse prune, sous les yeux de la jeune femme qui, s'en rapprochant, s'accroupit de plus en plus, faisant pénétrer la pine en érection entre les bords velus du con large ouvert. Mony jouissait du spectacle. Le cul d'Alexine, en se baissant, étalait de plus en plus sa rotondité appétissante. Ses rondeurs affriolantes s'affirmaient et l'écartement des fesses s'accusait de plus en plus. Quand le cul fut bien descendu, que la pine fut complètement engloutie, le cul se releva et commença un joli mouvement de va-et-vient qui modifiait son volume dans des proportions importantes et c'était un spectacle délicieux. Mony tout emmerdé jouissait profondément ; bientôt il sentit le vagin se resserrer et Alexine dit d'une voix étranglée :

- Salaud, ça vient... je jouis ! et elle lâcha sa semence

Mais Culculine qui avait assisté à cette opération et paraissait en chaleur, la tira brusquement de dessus son pal et se jetant sur Mony sans s'inquiéter de la merde qui la salit aussi, s'entra la queue dans le con en poussant un soupir de satisfaction. Elle commença à donner des coups de cul terribles en disant "Han" à chaque coup de reins. Mais Alexine dépitée d'avoir été dépossédée de son bien, ouvrit un tiroir et en tira un martinet fait de lanières de cuir. Elle commença à taper sur le cul de Culculine dont les bords devinrent encore plus passionnés. Alexine, excitée par le spectacle, tapait dur et ferme. Les coups pleuvaient sur le superbe postérieur. Mony, penchant un peu la tête de côté, voyait, dans une glace qui faisait vis-à-vis, le gros cul de Culculine monter et s'abaisser. A la montée les fesses s'entrouvraient et la rosette appraissait un instant pour disparaître à la descente quand les belles fesses joufflues se serraient. En dessous les lèvres poilues et distendues du con engloutissaient la pine énorme qui pendant la montée apparaissait presque entière et mouillée. Les coups d'Alexine eurent bientôt rougi complètement le pauvre cul qui maintenant tressaillait de volupté. Bientôt un coup laissa une marque saignante. Toutes les deux, celle qui tapait et celle qu'on fouettait, déliraient comme des bacchantes et semblaient jouir autant l'une que l'autre. Mony lui même se mit à partager leur fureur et ses ongles labourèrent le dos satiné de Culculine. Alexine, pour taper commodément sur Culculine, se mit à genoux auprès du groupe. Son gros cul joufflu et secoué et chaque coup qu'elle donnait, se trouva à deux doigts de la bouche de Mony.

Sa langue fut bientôt dedans, puis la rage voluptueuse aidant, il se mit à mordre la fesse droite. La jeune femme poussa un cri de douleur. Les dents avaient pénétré et un sang frais et vermeil vient désaltérer le gosier oppressé de Mony. Il le lapa, goûtant fort son goût de fer légèrement salé. A ce moment, les bonds de Culculine devirent désordonnés. Les yeux révulsés ne montraient que le blanc. Sa bouche tachée de la merde qui était sur le corps de Mony, elle poussa un gémissement et déchargea en même temps que Mony. Alexine tomba sur eux, épuisée, râlante et grinçant des dents et Mony qui mit sa bouche dans son con n'eut qu'à donner deux ou trois coups de langue pour obtenir une décharge. Puis les nerfs se relachèrent après quelques soubresauts et le trio s'étendit dans la merde, le sang et le foutre. Ils s'endormirent comme cela et lorsqu'il se réveillèrent les douze coups de minuit tintaient à la pendule de la chambre.

 

Chapitre troisième - Deuxième partie

Ils s'endormirent comme cela et lorsqu'ils se réveillèrent les douze coups de minuit tintaient à la pendule de la chambre :

- Ne bougeons pas, j'ai entendu du bruit, dit Culculine, ce n'est pas ma bonne, elle est habituée à ne pas s'occuper de moi, elle doit être couchée.

Une sueur froide coulait sur le front de Mony et des deux jeunes femmes. Leurs cheveux se dressaient sur la tête et des frissons parcouraient leurs corps nus et merdeux.

- Il y a quelqu'un, ajouta Alexine.
- Il y a quelqu'un, approuva Mony. A ce moment la porte s'ouvrit et le peu de lumière qui venait de la rue nocturne permit d'apercevoir deux ombres humaines vêtues de pardessus dont le col était relevé et coiffées de chapeaux melons.

Brusquement le premier fit jaillir la clarté d'une lampe électrique qu'il tenait à la main. La lueur éclaira la pièce, mais les cambrioleurs n'aperçurent pas d'abord le groupe étendu sur le plancher.

- ça sent très mauvais, dit le premier

-Entrons tout de même, il doit y avoir du pèze dans les tiroirs, répliqua le second. A ce moment, Culculine, qui s'était traînée vers le bouton de l'électricité, éclaira brusquement la pièce.

Les cambrioleurs restèrent interdits devant ces nudités :
- Ben merde, dit le premier, foi de Cornaboeux, vous avez du goût.
C'était un colosse brun dont les mains étaient poilues. Sa barbe en broussaille le rendait encore plus hideux.
- Mince de rigolade, dit le second, moi la merde, ça me va, ça porte bonheur.
C'était un pâle voyou borgne qui mâchonnait un mégot de cigarette éteinte.
- T'as raison, la Chaloupe, dit Cornaboeux, je viens justement de marcher dedans et pour premier bonheur je crois que je vais enfiler Mademoiselle. Mais d'abord pensons au jeune homme.
Et se jetant sur Mony épouvanté, les cambrioleurs le bâillonnèrent et lui lièrent les bras et les jambes. Puis se tournant vers les deux femmes frisonnantes mais un peu amusées, la Chaloupe dit :- Et vous les mômes, tachez d'être gentilles, sans quoi je le dirai à Prosper.
Il avait une badine à la main et la donna à Culculine en lui ordonnant de taper sur Mony de toutes ses forces. Puis se plaçant derrière elle, il sortit une pine mince comme un petit doigt, mais très longue. Culculine commençait à s'amuser. La Chaloupe débuta par lui claquer les fesses en disant:
- Eh bien, mon gros joufflu, tu vas jouer de la flûte, moi je suis pour la terre jaune.
Il maniait et palpait ce gros cul duveteux et ayant passé une main sur le devant il maniait le clitoris, puis brusquement il entra la pine mince et longue. Culculine commença à remuer le cul en tapant sur Mony qui ne pouvant ni se défendre ni crier, gigotait comme un ver à chaque coup de baguette qui laissait une marque rouge bientôt violacée. Puis au fur et à mesure que l'enculade avançait, Culculine excitée tapait de plus fort en criant:
- Salaud, tiens pour ta sale charogne... La Chaloupe, fais moi entrer ton cure dent jusqu'au fond.
Le corps de Mony fut bientôt saignant. Pendant ce temps, Cornabeux avait empoigné Alexine et l'avait jetée sur le lit. Il commença par lui mordiller les nichons qui commencèrent à bander. Puis il descendit jusqu'au con qu'il mit entier dans sa bouche, tandis qu'il tirait les jolis poils blonds et frisés de la motte. Il se releva et sortit sa pine énorme mais courte dont la tête était violette. Retournant Alexine, il se mit à fesser son gros cul rose; de temps en temps, il passait sa main dans la raie culière. Puis il prit la jeune femme sur son bras gauche de façon à ce que son con fût à portée de la main droite. La gauche la tenait par la barbe du con... ce qui lui faisait mal.
Elle se mit à pleurer et ses gémissements augmentèrent lorsque Cornaboeux recommença à la fesser à tour de bras. Ses grosses cuisses roses se trémoussaient et le cul frissonnait chaque fois que s'abattait la grosse patte du cambrioleur. A la fin elle essaya de se défendre. De ses petites mains libres elle se mit à griffer sa face barbue. Elle lui tira les poils du visage comme il lui tirait la barbe du con:
-Ca va bien, dit Cornaboeux, et il la retourna.
A ce moment, il aperçu le spectacle formé par la Chaloupe enculant Culculine qui tapait sur Mony déjà tout sanglant et cela l'excita. La grosse bitte de Cornaboeux venait battre contre son derrière, mais il tapait à faux, se cognant à droite et à gauche ou bien un peu plus haut et un peu plus bas, puis quand il trouva le trou, il plaça ses mains sur les reins polis et potelés d'Alexine et la tira à lui de toutes ses forces. La douleur que lui causa cette énorme pine qui lui déchirait le cul l'aurait fait crier de douleur si elle n'avait pas été aussi excitée par tout ce qui venait de se passer. Aussitôt qu'il eut fait entrer la pine dans le cul, Cornaboeux la ressortit, puis retournant Alexine sur le lit il lui enfonça son instrument dans le ventre. L'outil entra à grand peine à cause de son énormité, mais dès qu'il fut dedans, Alexine croisa ses jambes sur les reins du cambrioleur et le tint si serré que même s'il avait voulu sortir il ne l'aurait pas pu. Le culetage fut enragé. Cornaboeux lui suçait les tétons et sa barbe la chatouillait en l'excitant, elle passa une main dans le pantalon et fit entrer un doigt dans le trou du cul du cambrioleur. Ensuite ils se mirent à se mordre comme des bêtes sauvages en donnant des coups de cul. Ils déchargèrent frénétiquement. Mais la pine de Cornaboeux, étranglée par le vagin d'Alexine, recommença à bander. Alexine ferma les yeux pour mieux savourer cette seconde étreinte. Elle déchargea quatorze fois pendant que Cornaboeux déchargeait trois fois.
Quand elle reprit ses esprits, elle s'aperçut que son con et son cul étaient saignants. Ils avaient été blessés par l'énorme bite de Cornaboeux. Elle aperçut Mony qui faisait des soubresauts convulsifs sur le sol. Son corps n'était qu'une plaie. Culculine, sur l'ordre du borgne la Chaloupe, lui suçait la queue, à genoux devant lui:
- Allons, debout, garce, cria Cornaboeux. Alexine obéit et il lui envoya dans le cul un coup de pied qui la fit tomber sur Mony. Cornaboeux lui attacha les bras et la bâillona sans prendre garde à ses supplications et saisissant la badine, il se mit à zébrer de coups son joli corps de fausse maigre. Le cul tressaillait sous chaque coup de baguette, puis ce fut le dos, le ventre, les cuisses, les seins qui reçurent la dégelée. En gigotant et se débattant, Alexine rencontra la bitte de Mony qui bandait comme celle d'un cadavre. Elle s'accrocha par hasard au con de la jeune femme et y pénétra. Cornaboeux redoubla ses coups et tapa indistinctement sur Mony et Alexine qui jouissaient d'une façon atroce. Bientôt la peau rose de la jolie blonde ne fut plus visible sous les zébrures et sang qui coulait. Mony s'était évanoui, elle s'évanouit bientôt après. Cornaboeux, dont le bras commençait à être fatigué, se tourna vers Culculine qui essayait de tailler une plume à la Chaloupe. Mais le bougre ne pouvait pas décharger. Cornaboeux ordonna à la belle brune d'écarter les cuisses. Il eut beaucoup de peine à l'enfiler en levrette. Elle souffrit beaucoup, mais stoïquement, ne lâchant pas la pine de la Chaloupe qu'elle suçait. Quand Cornaboeux eut bien pris possession du con du Culculine, il lui fit lever le bras droit et mordilla les poils des aisselles où elle avait une touffe très épaisse. Quand la jouissance arriva, elle fut si forte que Culculine s'évanouit en mordant violemment la bitte de la Chaloupe. Il poussa un cri de douleur terrible, mais le gland était détaché. Cornaboeux, qui venait de décharger, sortit brusquement son braquemart du con de Culculine qui tomba évanouie sur le sol. La Chaloupe perdait tout son sang.
- Mon pauvre la Chaloupe, dit Cornaboeux, tu es foutu, il vaut mieux crever de suite, et, tirant un couteau, il en donna un coup mortel à la Chaloupe en secouant sur le corps de Culculine les dernières gouttes de foutre qui pendaient à son vit. La Chaloupe mourut sans dire "ouf". Cornaboeux se reculotta soigneusement, vida tout l'argent des tiroirs et des vêtements, il prit aussi des bijoux, des montres. Puis il regarda Culculine qui gisait évanouie sur le sol.
- Il faut venger la Chaloupe, pensa-t-il et tirant de nouveau son couteau il en donna un coup terrible entre les deux fesses de Culculine qui resta évanouie. Cornaboeux laissa le couteau dans le cul. Trois heures du matin sonnèrent aux horloges. Puis il sortit comme il était entré, laissant sur quatre corps étendus sur le sol de la pièce pleine de sang, de merde, de foutre et d'un désordre sans nom. Dans la rue il se dirigea allègrement vers Ménilmontant en chantant:

Un cul ça doit sentir le cul
Et non pas l'essence de Cologne...


Et aussi:

Bec... que de gaz
Bec... que de gaz
Allume, allume, mon pt'it trognon.

 

Chapitre quatrième- Première partie

Le scandale fut très grand. Les journaux parlèrent de cette affaire pendant huit jours. Culculine, Alexine et le prince Vibescu durent garder le lit pendant deux mois. Pendant sa convalescence, Mony entra un soir dans un bar, près de la gare Montparnasse. On y consomme du pétrole, ce qui est une boisson déléctable pour les palais blasés sur les autres liqueurs.

En dégustant l'infâme tord-boyaux, le prince dévisageait les consommateurs. L'un d'eux, un colosse barbu, était vêtu en fort de la Halle et son immense chapeau farineux lui donnait l'air d'un demi-dieu de la fable prêt à accomplir un travail héroïque.

Le prince crut reconnaître le visage sympathique du cambrioleur Cornaboeux. Tout à coup, il l'entendit demander un pétrole d'une voix tonitruante. C'était bien la voix de Cornaboeux. Mony se leva et se dirigea vers lui la main tendue:

- Bonjour, Cornaboeux, vous êtes aux Halles, maintenant?
- Moi, dit le fort surpris, comment me connaissez vous?
- Je vous ai vu au 114, rue de Prony, dit Mony d'un air dégagé.
- Ce n'est pas moi, répondit très effrayé Cornaboeux, je ne vous connais pas, je suis fort aux Halles depuis trois ans et assez connu. Laissez moi tranquille!
- Trève de sottises, répliqua Mony. Cornaboeux tu m'appartiens. Je puis te livrer à la police. Mais tu me plais et si tu veux me suivre, tu seras mon valet de chambre, tu me suivras partout. Je t'associerai à mes plaisirs. Tu m'aideras et me défendras au besoin. Puis, si tu m'es bien fidèle, je ferai ta fortune. Réponds de suite.
- Vous êtes bon zigue, et vous savez parler. Topez là, je suis votre homme.

Quelques jours après, Cornaboeux, promu au grade de valet de chambre, bouclait les valises. Le prince Mony était rappelé en toute hâte à Bucarest. Son intime ami, le vice-consul de Serbie, venait de mourir, lui laissant tous ses biens qui étaient importants. Il s'agissait de mines d'étain, très productives depuis quelques années mais qu'il fallait surveiller de près sous peine d'en voir immédiatement baisser le rapport. Le prince Mony, comme on l'a vu, n'aimait pas l'argent pour lui-même; il désirait seulement le plus de richesses possibles, mais seulement pour les plaisirs que l'or seul peut procurer. Il avait sans cesse à la bouche cette maxime, prononcée par l'un de ses aïeux: "tout est à vendre; tout s'achète; il suffit d'y mettre le prix."

Le prince Mony et Cornaboeux avaient pris place dans l'Orient Express; la trépidation du train ne manqua point de produire aussitôt son effet. Mony banda comme un cosaque et jeta sur Cornaboeux des regards enflammés. Au-dehors, le paysage admirable de l'Est de la France déroulait ses magnificences nettes et calmes. Le salon était presque vide; un vieillard podagre, richement vêtu, geignait en bavant sur le Figaro qu'il essayait de lire.

Mony qui était enveloppé dans un ample raglan, saisit la main de Cornaboeux et, la faisant passer par la fente qui se trouve à la poche de ce vêtement commode, l'amena à sa braguette. Le colossal valet de chambre comprit le souhait de son maître. Sa grosse main était velue, mais potelée et plus douce qu'on n'aurait supposé. Les doigts de Cornaboeux déboutonnèrent délicatement le pantalon du prince. Ils saisirent la pine en délire qui justifiait en tous point le distique fameux d'Alphonse Allais:

La trépidation excitante des trains
Nous glisse des désirs dans la moelle des reins.

Mais un employé de la Compagnie des Wagons-Lits qui entra, annopnça qu'il était l'heure de dîner et que de nombreux voyageurs se trouvaient dans le wagon-restaurant.
-Excellente idée, dit Mony. Cornaboeux, allons d'abord dîner.
La main de l'ancien fort sortit de la fente du raglan. Tous deux se dirigèrent vers la salle à manger. La pine du prince bandait toujours, et comme il ne s'était pas reculloté, une bosse proéminait à la surface du vêtement. Le dîner commença sans encombre, bercé par le bruit de ferrailles du train et par les cliquetis divers de la vaisselle, de l'argenterie et de la cristallerie, troublé parfois par le saut brusque d'un bouchon d'Apollinaris.
A une table, au fond opposé de celui où dînait Mony, se trouvaient deux femmes blondes et jolies. Cornaboeux qui les avait en face les désigna à Mony. Le prince se retourna et reconnu en l'une d'elles, vêtue plus modestement que l'autre, Mariette, l'exquise femme de chambre du Grand-Hôtel. Il se leva aussitôt et se dirigea vers ces dames. Il salua Mariette et d'adressa à l'autre jeune femme qui était jolie et fardée. Ses cheveux décolletés à l'eau oxygénée lui donnaient une allure moderne qui ravit Mony:

-Madame, lui-dit-il, je vous prie d'excuser ma démarche. Je me présente moi-même eu égard à la difficulté de trouver dans ce train des relations qui nous seraint communes. Je suis le prince Mony Vibescu, hospodar héréditaire. Mademoiselle qui voici, c'est à dire Mariette, qui, sans doute, a quitté le service du Grand-Hôtel pour le vôtre, m'a laissé contracter envers elle une dette de reconnaissance dont je veux m'acquitter aujourd'hui même. Je veux la marier à mon valet de chambre et je leur constitue à chacun une dot de cinquante mille francs.

- Je n'y vois aucun inconvénient, dit la dame, mais voici quelque chose qui n'a pas l'air d'être mal constitué. A qui le destinez vous?
La bitte de Mony avait trouvé une issue et montrait sa tête rubiconde entre deux boutons, devant le prince qui rougit en faisant disparaître l'engin. La dame se prit à rire.

-Heureusement que vous êtes placé de façon à ce que personne ne vous ait vu... ça en aurait fait du joli... Mais répondez donc, pour qui est cet engin redoutable?

-Permettez moi, dit galamment Mony, d'en faire l'ouvrage à votre beauté souveraine.

- Nous verrons ça, dit la dame, en attendant et puisque vous vous êtes présenté, je vais me présenter aussi... Estelle Ronange...

- La grande actrice du Français?

La dame inclina la tête.
Mony, fou de joie, s'écria:
-Estelle, j'eusse dû vous reconnaître. Depuis longtemps j'étais votre admirateur passionné. En ai-je passé des soirées au théâtre français, vous regardant dans vos rôles d'amoureuse ? et pour calmer mon excitation, ne pouvant me branler en public, je me fourrais les doigts dans le nez, j'en tirais de la morve consistante et je la mangeais ! C'était bon ! C'était bon !

- Mariette, allez dîner avec votre fiancé, dit Estelle. Prince, dînez avec moi.

Dès qu'ils furent en face l'un de l'autre, le prince et l'actrice se regardèrent amoureusement :

- Où allez-vous ? demanda Mony

- A Vienne, jouer devant l'Empereur.

- Et le décret de Moscou ?

- Le décret de Moscou, je m'en fous ; je vais envoyer demain ma démission à Claretie... On me met à l'écart... On me fait jouer des pannes... on me refuse le rôle d'Eorakâ dans la nouvelle pièce de notre Mounet-Sully... Je pars... On n'étouffera pas mon talent.

- Récitez-moi quelque chose... des vers, demanda Mony.

Elle lui récita, tandis qu'on changeait les assiettes, L'invitation au voyage. Tandis que se déroulait l'admirable poème où Baudelaire a mis un peu de sa tristesse amoureuse, de sa nostalgie passionnée, Mony sentit que les petits pieds de l'actrice montaient le long de ses jambes : ils atteignirent sous le raglan le vit de Mony qui pendait tristement hors de la braguette. Là, les pieds s'arrêtèrent et, prenant délicatement le vit entre eux, ils commencèrent un mouvement de va-et-vient assez curieux. Durci subitement, le vit du jeune homme se laisser branler par les souliers délicats d'Estelle Ronange. Bientôt, il commença à jouir et improvisa ce sonnet, qu'il récita à l'actrice dont le travail pédestre ne cessa pas jusqu'au dernier vers :


EPITHALAME
Tes mains introduiront mon beau membre asinin
Dans le sacré bordel ouvert entre tes cuisses
Et je veux t'avouer, en dépit d'Avinain,
Que me fait ton amour pourvu que tu jouisses!

Ma bouche à tes seins blancs comme des petits suisses
Fera l'honneur abject des suçons sans venin.
De ma mentule mâle en ton con féminin
Le sperme tombera comme l'or dans les sluices.

Ô ma tendre putain! tes fesses ont vaincu
De tous les fruits pulpeux le savoureux mystère,
L'humble rotondité sans sexe de la terre,

La lune, chaque mois, si vaine de son cul
Et de tes yeux jaillit même quand tu les voiles
Cette obscure clarté qui tombe des étoiles...

Et comme le vit était arrivé à la limite de l'excitation, Estelle baissa ses pieds en disant:
- Mon prince, ne le faisons pas cracher dans le wagon-restaurant; que penserait-on de nous?... Laissez-moi vous remercier pour l'hommage rendu à Corneille dans la pointe de votre sonnet. Bien que sur le point de quitter la Comédie Française, tout ce qui intéresse la maison fait l'objet de mes constantes préoccupations.
- Mais, dit Mony, après avoir joué devant François-Joseph, que comptez vous faire?
Mon rêve, dit Estelle, serait de devenir étoile de café-concert.
- Prenez garde, repartit Mony, L'obscur Monsieur Claretie qui tombe les étoiles vous fera des procès sans fin.
- T'occupe pas de ça, Mony, fais-moi encore des vers avant d'aller au dodo.
- Bien, dit Mony, et il improvisa ces délicats sonnets mythologiques.

HERCULE ET OMPHALE
Le cul
D'Omphale
Vaincu
S'affale.

-"Sens tu
Mon phalle
Aigu?
- "Quel mâle!...

Le chien
Me crève!...
Quel rêve?...

- Tiens bien?"
Hercule
L'encule.

PYRAME ET THISBE

Madame
Thisbé
Se pâme:
"Bébé"


Pyrame
Courbé
L'entame:
"Hébé!"

La belle
Dit oui
Puis elle
Jouit

Tout comme
Son homme.


- C'est exquis! délicieux! admirable! Mony, tu es un poète archi-divin, viens me baiser dans le sleeping-car, j'ai l'âme foutative.

Mony régla les additions. Mariette et Cornaboeux se regardaient langoureusement. Dans le couloir, Mony glissa cinquante francs à l'employé de la Compagnie des Wagons-Lits qui laissa les deux couples s'introduire dans la même cabine:

- Vous vous arrangerez avec la douane, dit le prince à l'homme en casquette, nous n'avons rien à déclarer. Par exemple, deux minutes avant le passage de la frontière, vous frapperez à notre porte.

Dans la cabine, ils se mirent tous les quatre à poil. Mariette fut la première nue. Mony ne l'avait jamais vue ainsi, mais il reconnut les grosses cuisses rondes et la forêt de poils qui ombrageait son con rebondi. Ses tétons bandaient autant que les vits de Mony et de Cornaboeux.

- Cornaboeux, dit Mony, encule-moi pendant que je fourbirai cette jolie fille. Le déshabillage d'Estelle était plus long et quand elle fut à poil, Mony s'était introduit en levrette dans le con de Mariette qui commençait à jouir, agitait son gros postérieur et le faisait claquer contre le ventre de Mony. Cornaboeux avait passé son noeud court et gros dans l'anus dilaté de Mony qui gueulait:

- Cochon de chemin de fer! Nous n'allons pas pouvoir garder l'équilibre. Mariette gloussait comme une poule et titubait comme une grive dans les vignes. Mony avait passé les bras autour d'elle et lui écrasait les tétons. Il admira la beauté d'Estelle dont la dure chevelure décelait la main d'un coiffeur habile. C'était une femme moderne dans toute l'acception du mot: cheveux ondulés tenus par des peignes d'écaille dont la couleur allait avec la savante décoloration de la chevelure. Son corps était d'une joliesse charmante. Son cul était nerveux et relevé d'une façon provocante. Son visage fardé avec art lui donnait l'air piquant d'une putain de haut luxe. Ses seins tombaient un petit peu, mais cela lui allait très bien, ils étaient petits, menus et en forme de poire. Quand on les maniait, ils étaient doux et soyeux, on aurait cru toucher les pis d'une chèvre laitière et, quand elle se tournait, ils sautillaient comme un mouchoir de batiste roulé en boule que l'on ferait danser sur la main.

Sur la motte, elle n'avait qu'une petite touffe de poils soyeux. Elle se mit sur la couchette en faisant une cabriole, jeta ses longues cuisses nerveuses autour du cou de Mariette qui, ayant ainsi le chat de sa maîtresse devant la bouche, commença à le glottiner gloutonnement, enfonçant le nez entre les fesses, dans le trou du cul. Estelle avait déja fourré sa langue dans le con de sa soubrette et suçait à la fois l'intérieur d'un con enflammé et la grosse bitte de Mony qui s'y remuait avec ardeur. Cornaboeux jouissait avec béatitude de ce spectacle. Son gros vit entré jusqu'à la garde dans le cul poilu du prince, allait et venait lentement. Il lâcha deux ou trois bons pets qui empuantirent l'atmosphère en augmentant la jouissance du prince et des deux femmes. Tout à coup, Estelle se mit à gigoter effroyablement, son cul se mit à danser devant le nez de Mariette dont les gloussements et les tours de cul devinrent aussi plus forts. Estelle lançait à droite et à gauche ses jambes gainées de soie noire et chaussées de souliers à talons Louis XV. En remuant ainsi, elle donna un coup de pied terrible dans le nez de Cornaboeux qui en fut étourdi et se mit à saigner abondamment. "Putain" hurla Cornaboeux, et pour se venger il pinça violemment le cul de Mony. Celui-ci, pris de rage, mordit terriblement l'épaule de Mariette qui déchargeait en beuglant. Sous l'effet de la douleur, elle planta ses dents dans le con de sa maîtresse qui, hystériquement, serra ses cuisses autour de son cou.

- J'étouffe, articula difficilement Mariette, mais on ne l'écouta pas. L'étreinte des cuisses devint plus forte. La face de Mariette devint violette, sa bouche écumante restait fixée sur le con de l'actrice.

Mony déchargeait, en hurlant, dans un con inerte. Cornaboeux, les yeux hors de la tête, lâchait son foutre dans le cul de Mony en déclarant d'une voix lâche:

- Si tu ne deviens pas enceinte, t'es pas un homme! Les quatre personnages s'étaient affalés. Etendue sur la couchette, Estelle grinçait des dents et donnait des coups de poing de tous les côtés en agitant les jambes. Cornaboeux pissait par la portière. Mony essayait de retirer son vit du con de Mariette. Mais il n'y avait pas moyen. Le corps de la soubrette ne remuait plus. - Laisse moi sortir, lui disait Mony, et il la caressait, puis il lui pinça les fesses, la mordit, mais rien n'y fit.

- Viens lui écarter les cuisses, elle est évanouie! dit Mony à Cornaboeux.

C'est avec une grande peine que Mony put arriver à sortir son vit du con qui s'était effroyablement serré. Ils essayèrent ensuite de faire revenir Mariette, mais rien n'y fit:

- Merde! Elle a crampsé, déclara Cornaboeux. Et c'était vrai, Mariette était morte étranglée par les jambes de sa maîtresse, elle était morte, irrémédiablement morte.

- Nous sommes frais, dit Mony.

- C'est cette salope qui est la cause de tout, déclara Cornaboeux en désignant Estelle qui commençait à se calmer. En prenant une brosse à tête dans le nécessaire de voyage d'Estelle, il se mit à lui taper dessus violemment. Les soies de la brosse la piquaient à chaque coup. Cette correction semblait l'exciter énormément. A ce moment, on frappa à la porte.

- C'est le signal convenu, dit Mony, dans quelques instants nous passerons la frontière. Il faut, j'ai juré, tirer un coup, moitié en France, moitié en Allemagne. Enfile la morte. Mony, vit bandant, se rua sur Estelle qui, les cuisses écartées, le reçut dans son con brûlant en criant:

- Mets le jusqu'au fond, tiens!... tiens... Les saccades de son cul avaient quelque chose de démoniaque, sa bouche laissait couler une bave qui se mêlant avec le fard, dégoulinait infect e sur le menton et la poitrine; Mony lui mit sa langue dans la bouche et lui enfonça le manche de la brosse dans le trou du cul. Sous l'effet de cette nouvelle volupté, elle mordit si violemment la langue de Mony qu'il dut la pincer jusqu'au sang pour la faire lâcher.

Pendant ce temps, Cornaboeux avait retourné le cadavre de Mariette dont la face violette était épouvantable. Il écarta les fesses et fit péniblement entrer son énorme vit dans l'ouverture sodomique. Alors il donna libre cours à sa férocité naturelle. Ses mains arrachèrent touffes par touffes les cheveux blonds de la morte. Ses dents déchirèrent le dos d'une blancheur polaire, et le sang vermeil qui jaillit, vite coagulé, avait l'air d'être étalé sur de la neige. Un peu avant la jouissance, il introduisit sa main dans la vulve encore tiède et y faisant entrer tout son bras, il se mit à tirer les boyaux de la malheureuse femme de chambre. Au moment de la jouissance, il avait déjà tiré deux mètres d'entrailles et s'en était entouré la taille comme d'une ceinture de sauvetage. Il déchargea en vomissant son repas tant à cause des trépidations du train qu'à cause des émotions qu'il avait ressenties. Mony venait de décharger et regardait avec stupéfaction son valet de chambre hoqueter affreusement en dégueulant sur le cadavre lamentable. Parmi les cheveux sanglants, les boyaux et le sang se mêlaient au dégueulis.

- Porc infâme, s'écria le prince, le viol de cette fille morte que tu devais épouser selon ma promesse pèsera lourd sur toi dans la vallée de Josaphat. Si je ne t'aimais pas tant je te tuerais comme un chien.

Cornaboeux se leva sanglant en refoulant les derniers hoquets de sa dégueulade. Il désigna Estelle dont les yeux dilatés contemplaient avec horreur le spectacle immonde:

- c'est elle qui est cause de tout, déclara-t-il.

- Ne soit pas cruel, dit Mony, elle t'a donné l'occasion de satisfaire tes goûts de nécrophile.

Et comme on passait sur un pont, le prince se mit à la portière pour contempler le panorama romantique du Rhin qui déployait ses splendeurs verdoyantes et se déroulait en larges méandres jusqu'à l'horizon. Il était quatre heures du matin, des vaches paissaient dans les prés, des enfants dansaient déjà sous des tilleuls germaniques. Une musique de fifres, monotone et mortuaire, annonçait la présence d'un régiment prussien et la mélopée se mêlait tristement au bruit de ferraille du pont et à l'accompagnement sourd du train en marche. Des villages heureux animaient les rives dominées par les burgs centenaires et les vignes rhénanes étalaient à l'infini leur mosaïque régulière et précieuse. Quand Mony se retourna, il vit le sinistre Cornaboeux assis sur le visage d'Estelle. Son cul de colosse couvrait la face de l'actrice. Il avait chié et la merde infecte et molle tombait de tous côtés. Il tenait un énorme couteau et en labourait le ventre palpitant. Le corps de l'actrice avait des soubresauts brefs.

- Attends, dit Mony, reste assis.

Et, se couchant sur la mourante, il fit entrer son vit bandant dans le con moribond. Il jouit ainsi des derniers spasmes de l'assassinée, dont les dernières douleurs durent être affreuses, et il trempa ses bras dans le sang chaud qui jaillissait du ventre. Quand il eut déchargé, l'actrice ne remuait plus. Elle était raide et ses yeux révulsés étaient pleins de merde.

- Maintenant, dit Cornaboeux, il faut se tirer des pieds. Ils se nettoyèrent et s'habillèrent. Il était six heures du matin. Ils enjambèrent la portière, et courageusement se couchèrent en long sur le marchepied du train lancé à toute vitesse. Puis, à un signal de Cornaboeux, ils se laissèrent doucement tomber sur le ballast de la voie. Ils se relevèrent un peu étourdis, mais sans aucun mal, et saluèrent d'un geste délibéré le train qui déjà se rapetissait en s'éloignant.

- Il était temps ! dit Mony. Ils gagnèrent la première ville, s'y reposèrent deux jours, puis reprirent le train pour Bucarest.

 


 

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